Face à la montée des populismes identitaires et de l’extrême droite, les analyses se sont souvent concentrées sur les stratégies gagnantes de ces courants antidémocratiques et sur les raisons qui poussent les classes populaires à voter pour eux. Ce court essai propose un changement de perspective : et si la gauche avait elle-même perdu sa capacité à parler au cœur des gens ?
L’auteur explore les failles narratives de la gauche, en faisant le lien entre psychologie sociale et analyses sociologiques matérialistes. Son terrain d’analyse est la Belgique francophone et s’appuie sur les discours diffusés lors de l’année électorale 2024.